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Alain VIDALIES dans la Presse
 
AFP du 20 janvier 2006 : Vidalies (PS) contre l'extension du contrat intérim votée au Sénat.
 

Vidalies (PS) contre l'extension du contrat intérim votée au Sénat

 

PARIS, 20 jan 2006 (AFP) - Alain Vidalies, député PS des Landes, s'est insurgé vendredi contre l'adoption par le Sénat d'un amendement gouvernemental autorisant le cumul d'un contrat de travail à temps partiel avec un contrat d'intérim.

"L'adoption de cette mesure qui n'a jamais été négociée, est inadmissible tant sur le fond que sur la forme", a déclaré à l'AFP M. Vidalies, chargé des questions de l'emploi au PS.
Il a fustigé "l'absence de débat parlementaire et de négociation avec les partenaires sociaux".

Cet amendement inscrit dans le projet de loi sur l'égalité salariale, voté en deuxième lecture par le Sénat jeudi, reprend une mesure annoncée trois jours plus tôt par Dominique de Villepin.

Lors de sa conférence de presse sur l'emploi, le Premier ministre avait indiqué qu'il voulait autoriser les salariés, "s'ils le souhaitent", à "avoir accès à l'intérim quel que soit leur contrat, à temps partiel ou à temps plein".

L'amendement voté au Sénat à l'initiative de la ministre déléguée à la Parité, Catherine Vautrin, autorise le cumul d'un contrat de travail à temps partiel avec un contrat d'intérim lorsqu'il s'agit d'assurer au titulaire "un complément d'activité".

Le projet de loi, déjà adopté en deuxième lecture par les députés, ne sera pas réexaminé en séance plénière à l'Assemblée. Il doit être soumis mardi à une commission mixte paritaire (CMP, 7 sénateurs et 7 députés) chargée de rédiger un texte commun.

Lors de la séance de questions d'actualité de mardi, M. Vidalies avait vivement interpellé le gouvernement sur cette mesure dont l'adoption rapide n'avait pas été annoncée.

"Votre intention de permettre aux entreprises de recourir à l'intérim en utilisant des salariés qui ont déjà un emploi à plein temps, c'est la porte ouverte à tous les abus", avait-il lancé à Dominique de Villepin. "Ce n'est pas parce que M. Sarkozy ajoute chaque semaine une page au code pénal que vous devez chaque semaine déchirer une page du code du travail", avait-il ajouté.

 

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